La loi Girardin social réduit l’impôt sur les sociétés du souscripteur. Il s’agit d’un placement à fonds perdu sans retour d’investissement comme tous les investissements Girardin. En quoi consiste-t-il et comment se calcule la réduction de l’impôt ?
Les logements sociaux, objets de l’investissement
Premièrement, l’investisseur doit être assujetti à l’impôt sur les sociétés afin de pouvoir défiscaliser sous Girardin IS. De plus, pour que le placement lui soit intéressant, il vaut mieux y souscrire uniquement lorsque ces impôts sont importants en raison des risques qui peuvent en découler.
L’investisseur peut être une société elle-même ou une personne morale qui paie un IS élevé. Il s’associe à un organisme bancaire qui finance le prêt destiné soit à l’achat d’un immobilier social neuf, soit à sa rénovation si le bien est acheté ancien. Celui-ci doit alors être loué nu à titre de résidence principale. Il sera également situé dans les DOM TOM. La durée de l’engagement est de 6 ans. Ce ne sera pas l’investisseur lui-même cependant qui va exploiter l’actif, mais plutôt un tiers appelé exploitant. Ce dernier s’associe également à l’investisseur et à l’organisme bancaire dans la création d’une SAS société par actions simplifiée. Cette SAS sera liquidée au terme de la période d’engagement qui est de 6 ans, tandis que l’immobilier sera racheté par l’exploitant.
Le calcul de la réduction d’impôts
L’avantage de la loi Girardin c’est de couvrir le montant de l’acquisition par celui de la défiscalisation. C’est le prix d’achat du bien ou encore la surface habitable exprimée en mètre carré qui seront les éléments déterminants dans le calcul de la réduction fiscale.
Vous pouvez commencer à simuler votre investissement sous la loi girardin 2019 et évaluer la réduction d’impôts à laquelle vous aurez droit. Attention, afin de sécuriser le placement jusqu’au terme des 6 ans, il est indispensable de confier le projet à un spécialiste en connaissance des risques et des conditions socio-économiques sur terrain.